samedi 21 janvier 2012

Récréations japonaises



40 microSv/h detected from radioactive gravel site used for schools, homes — Measured ONE METER above source



Une dose absorbée de 40 microSievert/heure à 1 mètre du sol correspond à la déposition moyenne probable de 12,33 millions de Bq/m2 de Cesium 137 -0,661 MeV-. (Cette déposition est 22 fois supérieure aux 555000 Bq/m2 avec lesquels l’AIEA décrète une zone interdite… -mais pour le Japon il ne s'agit que d'une simple aire de récréation-...) Cette dose à 1 mètre se situe probablement de fait entre une déposition maximale de 74 millions de Bq/m2 d'un élément au rayonnement gamma peu énergétique tel que l’Uranium 238 (0,0495 MeV) et entre une déposition minimale de 2,96 millions de Bq/m2 d'un radioélément de rayonnement gamma très énergétique tel que le Cobalt 60 (2,55 MeV). Rapportée à un ordre de grandeur moyen, cette dose de 40 microSievert/h-1 équivaut à 350 fois la dose artificielle horaire admissible (0,114 microSievert/h-1, 11,416 microRem/h-1) et 70 fois la dose horaire naturelle et artificielle admissible (0,571 microSievert/h-1, 57,078 microRem/h-1).

Ref.
Chris Busby, 2011, The health outcome of the Fukushima catastrophe. Initial analysis from risk model of the European Committee on Radiation Risk ECRR. http://canteach.candu.org/library/20041901.pdf

James T. (Tom) Voss, 2001, Los Alamos Radiation Monitoring Notebook. http://canteach.candu.org/library/20041901.pdf




PS.  Hara-kiri national et international

Top Gov’t Official: Fukushima nuke report was so shocking we decided to treat it as if it didn’t exist -

Il n'est de faibles doses que parce qu'il n'est que de faibles esprits.



L’éternel débat sur les faibles doses est un faux débat fondé sur les faux calculs physiques avancés par les faussaires de la science: la notion de "faible dose" est une fausse notion droit issue d'un calcul physique falsifié. Il est essentiel de savoir que le calcul de dose à travers lequel on mesure le dommageable dépôt, en particulier interne, d’une énergie ionisante dans un organisme est beaucoup plus simple qu’on ne le pense. C’est en effet une pure et simple division : Energie ionisante délivrée à chaque désintégration par le ou les éléments impliqués/Volume de chair qui la reçoit = Dose absorbée. Or et en tout cas pour la contamination interne par des émetteurs alpha (uranium 235, plutonium 239, etc.), il se trouve que le dénominateur de cette division (le volume de chair) est artificiellement grossi dans les calculs qui portent aux facteurs de dose afin d’amenuiser le résultat nominal. (Diviser 10 par 2 donne un dommage de 5, diviser 10 par 10 donne un dommage de 1…). Ce criminel artifice de calcul d’une déconcertante simplicité omet de prendre en compte le fait que le volume de chair effectivement irradiée dépend directement du pouvoir de pénétration bien évidemment limité du rayonnement dans la chair. Bref ces calculs omettent l’effet de proximité et tuent ceux-là mêmes qui les proposent… 

vendredi 13 janvier 2012

A l'intention de MAARTEN.


Vous ne savez visiblement ni tourner les pages virtuelles ni consulter les archives d'un blog. Vous faites ainsi totalement fausse route sur le premier autant que sur le second plan. Un tollé risquerait de se lever à l'AIPRI si nous publiions votre commentaire qui plus est anonyme. MEA, qui par l'entremise de l'AIPRI a été couronné d'une insigne nomination à la mémoire scientifique (pour sa démonstration physico-mathématique de l'effet de proximité) et militante (pour sa charte universelle de survie) de la part d'un institut indépendant dont nous tairons provisoirement le nom, n'en aurait apprécié ni la teneur ni la collocation. Vous rendez-vous compte où vous avez couché votre commentaire ?  Sacrilège aurait tonné MEA.  Cherchez de plus en 2008 dans le blog (12 & 13 Mai 2008) autant que dans les copieuses marges avant de jeter ces propos effarants et infamants. Un peu rigueur morale et intellectuelle SVP. Cela dit, paradoxalement nous comprenons l'intention derrière votre magistrale méprise et vous remercions néanmoins de tout coeur pour honorer MEA: nous sommes profondément ravis que quelqu'un d'autre rappelle notre grand maitre de proximité et grand ami Maurice Eugène André dont nous sommes le disciple par lui qualifié et par lui nommé à la présidence de l'AIPRI plus six mois avant sa brutale disparition. Nous avons signalé par téléphone votre envoi à son épouse Irma. Votre pseudonyme ne lui dit rien.

Paolo Scampa


PS. Prière, pour contact direct,  de nous laissez votre mail que nous ne publierons pas. A la réception de votre adresse nous éliminerons illico ce post. Les photos de MEA à Antwerpen (Anvers), s'il en est, nous feraient un immense plaisir d'autant plus que nous collectons le plus de documents possibles de MEA afin de les diffuser au travers d'un site digne de ce nom. 

lundi 9 janvier 2012

Les poussières de Fukushima


Plusieurs tonnes voire plusieurs centaines de tonnes de déchets nucléaires ont été projetées sous forme de particules fines dans l’atmosphère au cours des explosions survenues à Fukushima. Doit-on rester tranquilles ou bien doit-on légitimement s’inquiéter pour notre santé et pour l’avenir de l’humanité ? Autrement dit quelle dose d’irradiation effective, d’après les chiffres de l’AIEA même,  fait suite à l’incorporation d’un seul et unique minuscule fragment radioactif comprenant non pas un seul mais bien l’ensemble des radioéléments présents dans ce carburant ?

Pour répondre à cette question nous supposerons avoir affaire à une masse infime de 1E-12 gramme (1 picogramme) de carburant atomique consommé à 35 GwD/t (36,08 kg fissionnés par tonne) ayant décru pendant 15 ans. Une si faite minuscule particule présente une activité radiologique de 0,0125 Becquerel à savoir d'une désintégration chaque 1,3 minute et en une année délivre ainsi 3,93E5 Bq, 21,58% desquels sont le fait d’émissions alpha. Cette particule contient en outre 2,51 milliards d’atomes radioactifs d’environ 75 radioéléments différents (dont 34 actifs sur un an) et a un diamètre inhalable d'environ 1,03 micron. (Uraniums et transuraniums -plutonium, américium, curium, cobalt, etc.- représentent 95,79% de la masse, 8,83% du volume et 44,54% du diamètre de cette particule.) 

Compte tenu de l'ensemble des éléments de fission et d’activation qui la composent et du coefficient officiel de dose MINIMAL par inhalation de chacun, cette particule délivre une dose globale de 6,48E-6 milliSievert par seconde et puisque en une année produit 393000 Bq conduit à l'absorption de la bagatelle de 204,46 milliSievert/an. Une seule particule de ce carburant immmobilisée dans l’organisme correspond donc à 200 fois la dose d’irradiation maximale annuelle admissible.

Chers savants atomistes, chers politiciens négationnistes les innombrables poussières fines que vous avez incorporé depuis Fukushima vous souhaitent une bonne année 2012… et à nous aussi…


http://fukushima-diary.com/2012/01/hydrogen-explosion-reactor-4-happened-1-9-2012/


C.Busby “You shouldn’t go to Japan even for business trip.”



Le plutonium de Fukushima est arrivé à... Tchernobyl....
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0265931X11002992

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dimanche 8 janvier 2012

Roger Belbeoch

Roger Belbeoch nous a quitté il a quelques jours. L'AIPRI qui s'incline devant la mémoire de ce physicien anti-nucléaire rigoureux, clair et sans compromis porte ses profondes condoléances à son épouse Bella et à sa famille.